Le 10 août, j’ai participé au championnat français de lecture rapide organisé par l’APAC. Et contre toute attente, j’ai remporté la médaille de bronze (sans me préparer) ! L’épreuve consistait à lire un livre de 425 pages en 2 heures. Ensuite, vous deviez répondre à 20 questions ouvertes assez précises (du style pourquoi la chatte de l’héroïne s’appelle Grizabella). L’événement était organisé par l’APAC (l’Association pour l’Apprentissage et le Cerveau). La compétition a été remportée par Magali ROZO (bravo à elle !)

LA JOUER STRATEGE

Utiliser la lecture efficace (plutôt que la lecture rapide)

Durant la compétition, la plupart des participants ont utilisé la méthode de lecture rapide. Cette technique consiste à accélérer sa vitesse de lecture grâce notamment à l’élargissement des points de fixation. Certains participants se sont entraînés des mois avec cette méthode avant de concourir. Lorsque j’ai vu la plupart des participants commencer à lire à vitesse grand V, je me suis dit : pas la peine de tenter de les battre sur ce terrain ! Je vais essayer de la jouer stratégique. Au lieu d’utiliser une méthode de lecture rapide, je vais plutôt recourir à une méthode de lecture efficace : elle consiste à lire le livre du général au particulier. Vous commencez par la couverture, puis la quatrième de couverture. Ensuite, vous lisez le sommaire. Enfin, vous lisez le premier et le dernier chapitre.

Lire le livre à rebours

Ma seconde idée stratégique fut de lire le livre à rebours (de la fin au début). En effet, je me suis dit : à tous les coups, les questions vont porter sur les derniers chapitres. Pourquoi ? Car les gens commencent naturellement par le début.

QUESTIONNER LE TEXTE

Tout au long de ma lecture, je me suis posé des questions :

Qui est Amber ?

Pourquoi le protagoniste de l’histoire a disparu à la fin du livre ?

Bref, au contraire de la plupart des participants, j’ai pris le temps de vraiment questionner le texte.

PRENDRE DES NOTES A L’AIDE D’OUTILS VISUELS

Pour mémoriser ma lecture j’ai pris des notes. Mais pas n’importe comment, j’ai utilisé :

• une carte mentale QQOQCCP (Qui ? Quoi ? Ou ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?)
• un sketchnote (en français croquinote) pour synthétiser l’histoire.

ALORS, LECTURE RAPIDE OU EFFICACE ?

Si vous hésitez entre les deux, le mieux sera de choisir une méthode située à mi chemin : la photolecture. Cette technique développée par Paul Scheele contient une partie de lecture efficace avec en plus de la lecture « inconsciente ». Vous pouvez découvrir cette technique dans notre livre Apprendre à toute vitesse coécrit avec Thérèse de Laboulaye.

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J’ai cartographié pour vous (et pour moi) la conférence intitulée Exploration du cerveau et de l’intelligence donnée par Bernard SABLONNIERE. Elle était organisée par le club des professionnels de la Veille de Lille animé par Jérôme BONDU. Pour exploiter au mieux les outils pour mieux penser comme le mind mappping, vous devez en effet mieux connaitre comment fonctionne votre cerveau.

Votre cerveau, un organe hyperconnecté

• Il dispose d’un cablage énorme composé de 100 milliards de neurones
• Chaque neurone se connecte à 5000 autres
• L’hémisphère droit et gauche sont reliés par 200 millions de fibres.
• Ce qui compte ce n’est pas tant le volume de cerveau plutôt que la densité et la qualité de connexion des réseaux de neurones.

Votre cerveau, un organe plastique.

• Son évolution :

Il a évolué au cours des millénaires. La réduction de la taille de la machoire a permis d’accroître son volume. Par ailleurs, devenir bipède a permis à l’Homme de voir plus loin et de développer en conséquence son cerveau et son intelligence.

• La neurogénèse :

Enfin, pendant longtemps, on a pensé que les neurones ne se renouvellaient pas. Toutefois, de puis peu, les scientifiques parlent de neurogénèse. Nous créons de nouveaux neurones dans certaines zones du cerveau (notamment l’hippocampe).

• L’apprentissage :

Lorsque nous apprenons de nouvelles activités (ex : jongler), notre cerveau se remodèle.

A lire pour aller plus loin

• Les nouveaux territoires du cerveau de Bernard SABLONNIERE

• Mémorisez sans peine de Xavier DELENGAIGNE

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J’ai eu le plaisir d’assister à la présentation du Docteur Pablo BUITRON sur les applications du mind mapping en médecine au Biggerplate 2016. Il a présenté :

• Comment réussir l’USMLE (l’examen de médecine US) grâce au mind mapping
• Comment utiliser le mind mapping pour comprendre son patient

J’ai réalisé un skechnote rudimentaire pour capturer l’essentiel de sa présentation :

Réussir l’USMLE grâce au mind mapping

Le Docteur Pablo BUITRON aide les étudiants américains a réussir leurs examens de médecine l’USMLE. Il les aide à réviser leurs cours à l’aide de Mind maps. Il a ainsi formulé deux conseils importants pour élaborer des cartes mentales pour réviser ses cours :

• Limiter la charge cognitive : utiliser seulement à 3 à 5 branches principales et 5 sous branches. Il se base ainsi sur la taille de la mémoire à court terme (5 à 9 éléments distincts).
• Recourir au « testing effect ». Il conseille ainsi d’utiliser des cartes mentales à trous pour réviser.

Comprendre son patient grâce au mind mapping

Il propose aussi à ses patients de réaliser une carte mentale pour parler de leur maladie. La carte mentale réalisée sert ainsi d’outil de médiation entre le patient et son docteur

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Biggerplate organise sa conférence annuelle sur le mind mapping à New York le 10 mars 2016. J’aurai le plaisir d’y assister! Pour préparer mon voyage, j’ai réalisé une série de cartes :

• Portail
• Ressources : humaines, informationnelles, matérielles, financières
• Phases : avant, pendant, après

REALISER UNE CARTE PORTAIL

La carte portail sert à accéder rapidement aux différentes informations et aux sous cartes du projet :

• Objectifs
• Obstacles
• Ressources (matérielles, informationnelles, financières et humaines)
• Phases (avant, pendant, après)
• Rétroplanning

REALISER DES CARTES RESSOURCES

J’ai par ailleurs élaboré plusieurs cartes ressources :

• Humaines : Elle contient les différentes personnes impliquées dans le projet (avec leurs coordonnées)
• Financières : Elle contient un lien vers un tableur contenant le budget
• Matérielles : Elle contient une checklist de mes bagages pour partir
• Informationnelles : Elle contient toutes les informations nécessaires pour le projet

ALLER PLUS LOIN SUR COMMENT GERER UN PROJET EN MIND MAPPING

Vous souhaitez en apprendre un peu plus sur comment gérer un projet avec le mind mapping ? Vous pouvez au choix :

• Assister à ma prochaine formation Mieux gérer vos projets avec le mind mapping. Elle se déroulera à Paris les 17 et 18 mai 2016. Elle est organisée par le SERDA.
• Lire notre livre Organisez votre temps avec le mind mapping paru aux éditions Dunod

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Le Biggerplate 2015, (la rencontre annuelle des passionnés de Mind Mapping) fut l’occasion de suivre des présentations très intéressantes.

Mikko Arevuo, professeur à l’université Regent de Londres, intervint par exemple sur le thème : La cartographie pour améliorer la prise de décision.

Lors de son intervention, il présenta notamment les avantages d’utiliser le causal mappping collaboratif pour prendre des décisions :

La participation : chacun participe et voit ses idées prises en comptes

La mise en place d’un débat : au début, les participants commencent par une confrontation. Ils commencent par débattre dans des relations interpersponnelles matérialiser par des conflits visuels. La carte causale cocréée sur un tableau permet de déplacer le débat dans une relation d’avancement collectif.

Lors de cette présentation, j’en ai profité pour réaliser un croquinote de son contenu.

 

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